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Fox Coffee, caffe latte et générosité
MINI SOCIETY
Si un épisode de la série Friends devait un jour se tourner à Metz, c’est sans hésitation sur les canapés du Fox que Rachel, Ross, Chandler, Monica, Phoebe et Joey iraient débriefer leurs peines de cœur… Bon, encore faudrait-il qu’ils y trouvent de la place, car les habitués se pressent sur le trottoir avant même l’ouverture des portes (dès 9h le week-end et 6h30 en semaine) en allongeant une file d’attente remplie de gourmands à peine réveillés. Comment expliquer un tel engouement ? On le comprend vite en discutant avec Alexis et Florian, les deux fondateurs : « À travers le Fox, nous avons créé une communauté sans vraiment nous en rendre compte. Alors oui, les gens viennent ici pour boire un bon latte ou déguster une part de carrot cake, mais cela va au-delà. »
Retour en 2017. Florian et Alexis sont fans de Saint-Exupéry – Le Petit Prince leur a inspiré le nom de leur café –, et comme leur auteur favori, ils ont la bougeotte. Après avoir bourlingué en Europe, notamment dans les pays de l’Est, le duo se met en tête de créer un lieu de vie à leur image : ouvert, exigeant et pas banal. « Nous nous sommes beaucoup inspirés du Szimpla de Budapest, un café-bar-restaurant-club aux allures de squat bobo rapidement devenu une institution de la capitale hongroise. » Une aventure a priori ambitieuse dans une ville comme Metz où, faute de clients, les commerces sont plutôt réputés pour fermer aussi vite qu’ils ont ouvert. Déterminé, le duo se met aussitôt en quête d’un local et flashe sur la boutique Marcel Cahn, une ancienne enseigne de prêt-à-porter historique de la ville. « Nous avons ressenti quelque chose d’unique en entrant, des ondes hyper positives. Trois générations s’étaient succédé dans ce lieu qui était resté complètement dans son jus. Nous avons récupéré tout ce qu’on pouvait, par exemple les cabines d’essayage ou la salle des retouches qui est aujourd’hui notre cuisine. »
Plus qu’un café, une famille
Le résultat ? Un café pensé comme un salon, où tout le monde se parle au milieu d’un mobilier vintage chiné dans les différentes brocantes de la région, comme les buffets Art Déco, les postes de radio des années 1950, les fauteuils de grand-mère et le vélo suspendu au mur. « Petit à petit, les gens se sont approprié le Fox. Dans ce quartier magnifique, et pourtant à l’abandon, ça a été un électrochoc. »
Alors que personne ne donnait cher de leur peau, à coup de latte macchiato onctueux, de redoutables gâteaux fait maison et surtout de sourires, les Foxers attirent les foules qui, très vite, en redemandent. « Nous avons créé un lien très fort et quasi familial avec nos clients. Certains nous envoient des cartes et des cadeaux à Noël ou pour l’anniversaire du Fox. D’autres viennent nous présenter leur bébé… D’ailleurs, il y en a même un qui est né ici, au Fox. Café offert à vie ! », raconte Florian. « Nous entretenons de réelles relations avec chacun de nos fournisseurs, que ce soit la maraîchère qui nous livre ses confitures ou la ferme de Moivrons pour les jus de pomme. »
Acteurs sincères et impliqués dans la vie de leur ville, les deux potes multiplient les initiatives : ils accueillent de petits concerts, un cercle littéraire, une école de chant et un cours de langue des signes. « En fait, nos clients sont notre famille », déclare fièrement Alexis dans un grand sourire. « Ils sont ici chez eux. »
Envie de découvrir ce lieu ?
Fox Coffee
6, rue Gambetta
57000 Metz
Site internet
MINI SOCIETY
TERROIRS TABLE & CAVE, À LA TRÈS BONNE FRANQUETTE.
Bienvenue au bistrot des copains. Celui imaginé par Florian Peraté et Antoine Grüner qui, après avoir bourlingué dans le négoce de vin, ont décidé de se sédentariser à Nancy pour y ouvrir le rade qui va bien, celui où le vin coule à flot et où la cuisine du marché upgradée régale.
MINI SOCIETY
TOYA, ASSIETTE ZEN.
En 2010, après avoir fait ses armes auprès de chefs triplement étoilés tels que Jean-Georges Klein et Arnaud Lallement, Loïc Villemin revient à Faulquemont, où ses parents tiennent La Mezzanine, une brasserie bien connue des locaux, depuis trente-quatre ans.